Le vieux serpent de la mer de l’interdiction du salafisme refait surface, augurant de vifs débats sur la question de l’islam, l’islamisme et le terrorisme lors de la prochaine campagne électorale. Tandis que les futurs candidats à l’élection d’avril 2022 prennent place un à un sur la ligne de départ, Xavier Bertrand, candidat ex Les Républicains, a d’ores et déjà ouvert les hostilités sur le front du séparatisme. Il a d’abord fait feu dans une interview, publiée le 22 août dans le JDD, où il prônait «une interdiction du salafisme», la dissolution immédiate «de toutes les organisations islamistes qui propagent une idéologie politique incompatible avec les valeurs que nous portons» et où il accusait Emmanuel Macron «d’être d’une naïveté confondante» sur cette question.
Une poignée de jours plus tard, Bertrand reprenait ses virulents éléments de langage sur Europe 1, sa proposition phare d’interdire