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Islam : une douzaine de personnalités, proches des milieux fréristes ou salafistes, visées par une mesure de gel de leurs avoirs

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Après l’Institut européen des sciences humaines, le gouvernement a pris des mesures à l’encontre du dirigeant de Barakacity, de l’ancien bras droit en France de Tariq Ramadan ou du fondateur du site Dômes et minarets.
Idriss Sihamedi (ici en 2020), le patron de l’association humanitaire Barakacity, dissoute en 2020, est installé depuis en Angleterre. (Alain Guilhot/Divergence)
publié le 11 juillet 2025 à 7h54

Si le gel des avoirs de l’IESH, l’institut de formation à l’arabe et à la théologie musulmane situé à Saint-Léger-de-Fougeret, dans la Nièvre, a été très médiatisé à la mi-juin, l’organisme n’est pas le seul à être dans le viseur du ministère de l’Intérieur. Selon les informations de Libération, au moins une douzaine d’autres structures, notamment des maisons d’édition, ou personnalités sont également concernées par des mesures de gel des avoirs, publiées au Journal officiel, depuis début juin.

Si l’Institut européen des sciences humaines (IESH) a reçu dans la foulée la notification d’un projet de dissolution, il est, pour le moment, impossible de savoir si c’est le cas aussi des autres entités musulmanes dans le collimateur des autorités. «S’agissant de procédures encore en cours, nous ne souhaitons pas communiquer à ce stade», a très sobrement répondu le ministère de l’Intérieur, après plusieurs sollicitations.

Pour ce qui est des personnalités visées par les gels d’avoirs, certaines s