Comme Molière, François est mort sur scène. Le souffle court, le visage fermé, articulant à peine quelques mots, les gestes contraints et peu habiles, y compris pour la bénédiction de son cher peuple, rassemblé, priant et ému sur la place Saint-Pierre, le pape a fait, de manière grandiose, ses adieux ce dimanche de Pâques. Et même un dernier rapide tour de papamobile, urbi et orbi. Puisque cette dernière apparition était mondialement retransmise, touchant 1,4 milliard de catholiques jusqu’aux confins du monde. Rien ni personne, y compris l’immense cinéaste Martin Scorsese aux racines catholiques revendiquées, n’aurait pu prévoir tel scénario.
Le long message de Pâques de François – habituel en de telles circonstances – résonne, ce lundi, comme un testament, au moment où le deuil de cette figure exceptionnelle commence. Le premier pape latino-américain de l’histoire égrenait, une fois encore, les axes fondamentaux de son pontificat. Il y a, bien sûr, à boire et à manger dans la pensée du jésuite argentin. Toujours et encore, François, ce qui en soi n’est pas surprenant pour un pape, appelait ainsi au «respect de la vie», de