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Le pape François hospitalisé, un moment «délicat» et une voix affaiblie face aux populismes

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Pape Léon XIVdossier
Si le bulletin de santé de François est désormais rassurant, le pape reste momentanément affaibli par la maladie. Face à un monde sur le point de passer aux mains des ultrariches, sa parole manque.
Quelques jours avant d’entrer à l’hôpital, le 14 février 2025, le pape François envoyait une lettre aux évêques américains, condamnant les déportations de migrants par l’administration Trump. (Tiziana Fabi/AFP)
publié le 21 février 2025 à 17h33

Le moment, à Rome, est «délicat» comme le dit le cardinal Baldassare Reina pour qualifier la situation à la tête de l’Eglise catholique. Hospitalisé depuis le 14 février, le pape François souffre, comme l’a confirmé le Vatican, d’une pneumonie bilatérale. Ce qui peut, à son âge, 88 ans, lui être fatal. Le cours des choses n’en est pas encore là. Quoi qu’il arrive, il est affaibli. Pour de longs mois.

Reclus à l’hôpital Gemelli, le jésuite reçoit de très rares visites, limitées à ce qui est nécessaire. Pour le protéger, dit-on, des infections. Et contrôler sans doute aussi la communication. Ce qui devrait être déterminant, ce sont la résistance et la force de caractère du pape, qui n’en manque pas. A la sortie d’une de ses hospitalisations, Bergoglio reconnaissait lui-même qu’il avait été un malade peu commode.

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