Six mois après une perquisition et quelques semaines après le rapport consacré à «l’islamisme politique et la mouvance des Frères musulmans», dans lequel il était cité comme «l’une des principales institutions d’enseignement supérieur privé de la mouvance [frériste] en Europe», l’Institut européen des sciences humaines (IESH) de la Nièvre a vu ses avoirs financiers gelés par un arrêté publié au Journal officiel lundi 16 juin.
Cette mesure s’étend également à Mohamed Karmous, l’un des fondateurs, et Saïd Bouhdifi, qui y enseigne le Coran. Elle est valable pour une durée de six mois et repose sur l’article L562-2 du code monétaire et financier, qui permet aux ministères de l’Economie et de l’Intérieur de geler les fonds et ressources économiques «qui appartiennent à, sont possédés, détenus ou contrôlés par des personnes physiques ou morales, ou toute autre entité qui commettent, tentent de comm