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Pédocriminalité

Secret de la confession : recadré par Darmanin, Eric de Moulins-Beaufort reconnait une «formulation maladroite»

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Le président de la Conférence des évêques de France, convoqué ce mardi par le ministre de l’Intérieur après ses propos polémiques, s’est vu rappeler le principe de la primauté des lois de la République sur le droit canon.

Gérald Darmanin devant l'Assemblée nationale ce mardi. (XOSE BOUZAS/Hans Lucas via AFP)
ParBernadette Sauvaget
Journaliste - Société
Publié le 12/10/2021 à 18h40, mis à jour le 14/10/2021 à 11h29

La hache de guerre semble enterrée. Des «échanges copieux et longs», selon les termes de Gérald Darmanin, ont eu lieu, ce mardi, entre le ministre de l’Intérieur et Mgr Eric de Moulins-Beaufort. Le président de la Conférence des évêques de France (CEF) était convoqué place Beauvau pour s’expliquer sur ses propos tenus jeudi sur France Info, où il affirmait que le secret de la confession était «plus fort que les lois de la République». A l’Assemblée nationale, Gérald Darmanin a pris clairement position pour que les prêtres qui ont «connaissance de faits d’abus sexuels commis contre des mineurs» les signalent à la justice «pour la protection des enfants». Le ministre a apporté ces précisions, lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale où il est intervenu immédiatement après sa rencontre avec Moulins-Beaufort.

Revenant sur le rapport Sauvé remis,