Homme de pouvoir, autoritaire et austère, Jorge Mario Bergoglio a voulu, au cours des douze années de son pontificat, ramener l’Eglise catholique à ce qu’il considérait être les exigences de son message évangélique. Fini le luxe, fini l’apparat, fini les berlines noires. Pour ses déplacements, le pape montait à bord d’une petite Fiat 500 blanche.
Le jésuite argentin a été viscéralement un pape du Sud, un pape des pauvres et un pape des périphéries. Bergoglio, un pape de gauche après deux papes de droite très conservateurs, Jean-Paul II et Benoît XVI ? C’est ce qui est apparu aux commencements de son pontificat. Son engagement ferme pour la cause des migrants – il a réservé son premier voyage en dehors de Rome, le 8 juillet 2013, à