Par un coup de crosse donné sur les portes du monument, l’archevêque de Paris, Laurent Ulrich, actera le 7 décembre en fin d’après-midi la réouverture officielle de Notre-Dame, en restauration depuis l’incendie qui a ravagé, il y a cinq ans, sa flèche, sa couverture et sa charpente médiévale. «C’est un rituel», a précisé le prélat ce mardi, lors d’une rencontre avec la presse destinée à faire le point sur l’avancée de l’aménagement intérieur et des cérémonies qui auront lieu à la fin de l’année.
«Une fois les portes ouvertes, il y aura ce qu’on appelle la cérémonie de l’éveil de l’orgue», a poursuivi Laurent Ulrich. Pour ce qui est des interventions officielles, le président de la République devrait prononcer, d’après le prélat, un discours avant le geste symbolique d’ouverture des portes par l’archevêque. Ce qui signifie qu’Emmanuel Macron ne pourrait pas, dans les faits, s’exprimer à l’intérieur de la cathédrale le soir de réouverture.
Mobilier liturgique
«Nous avons des conversations avec l’Elysée. Ce qui est tout à fait normal», a précisé l’archevêque de Paris, démentant (un peu) des tiraillements entre le diocèse et le chef de l’Etat qui aurait voulu prononcer son discours dans la cathédrale, selon les révélations, fin mai, du Canard enchaîné. D’après le journal satirique, le prélat s’y serait opposé.
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