Les bulletins se suivent et se ressemblent pour le pape François. Dans un nouveau communiqué publié lundi matin, le Vatican a annoncé que le souverain pontife, hospitalisé dans un état stable à Rome pour une pneumonie des deux poumons, «s’est bien reposé toute la nuit». La veille, le Saint-Siège indiquait que le dirigeant religieux restait dans un état «stable», assorti d’un pronostic vital «réservé», notamment «en raison de la complexité de son tableau clinique».
François est hospitalisé depuis le 14 février à l’hôpital Gemelli de Rome, et n’a plus fait d’apparition publique depuis lors. Aucune indication n’a été fournie sur la durée de cette hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013. La veille du week-end, c’est une inquiétante crise respiratoire qui avait alerté le Vatican, qui s’est montré rassurant dimanche soir, un membre de l’entourage papal indiquant qu’«apparemment pour le moment [sa crise respiratoire] n’entraîne pas de conséquences supplémentaires».
«Je ressens toute votre affection»
Privé de messe pour la troisième fois d’affilée, le pape François a toutefois fait passer un message aux fidèles lors de la traditionnelle prière hebdomadaire de l’Angélus, qui a été publiée sous forme de lettre. «Je voudrais vous remercier pour les prières qui s’élèvent vers le Seigneur du cœur de nombreux fidèles provenant de plusieurs parties du monde», y écrivait-il. «Je ressens toute votre affection et votre proximité et, en ce moment particulier, je me sens comme “porté” et soutenu par tout le peuple de Dieu. Merci à tous !» François a également profité de cette lettre pour remercier le personne médical de l’hôpital «pour l’attention avec laquelle ils prennent soin de» lui.
Rome
Dans le texte publié dimanche, le pape a également pris soin d’évoquer la situation politique : «Moi aussi je prie pour vous. Et je prie surtout pour la paix. D’ici, la guerre apparaît encore plus absurde. Prions pour l’Ukraine martyrisée, pour la Palestine, Israël, le Liban, la Birmanie, le Soudan, le Kivu.»