Ces questions étaient, ces dernières semaines, lancinantes à Rome. Dans quel état de santé se trouverait le pape François à sa sortie de l’hôpital ? Serait-il toujours en mesure de gouverner l’Eglise catholique, ce qu’il fait d’une main de fer depuis douze ans ? La réponse est partiellement venue, dimanche 23 mars. Avant de rentrer chez lui au Vatican, le jésuite, hospitalisé depuis le 14 février pour une double pneumonie, est brièvement apparu, à peine une minute trente, à un balcon de l’hôpital catholique Gemelli pour saluer la foule et la bénir.
Affaibli, amaigri, le visage marqué par la fatigue, les poignets bandés pour cacher sans doute les marques des perfusions, François, rapidement à bout de souffle, a prononcé à peine quelques mots, remerciant les fidèles et remarquant, dans la foule, une dame âgée qui lui tendait un bouquet de roses jaunes. Peinant à lever les bras, le p