C’était aussi la canicule, cet été, dans le catholicisme français. Celui-ci traverse l’une de ses plus graves crises depuis la remise, en octobre 2021, du rapport Sauvé qui avait révélé l’ampleur de la pédocriminalité dans l’institution ecclésiale. Ce qui est en cause, à l’été 2025, c’est la nomination à un poste à responsabilité d’un prêtre, Dominique Spina, condamné, en 2006, à cinq ans de prison pour un viol d’un lycéen de 16 ans en 1993. Une affaire liée à celle de Bétharram, selon la victime. Ces derniers temps, ce sont plus encore les justifications que l’archevêque de Toulouse, Guy de Kerimel, a apportées à cette nomination au poste de chancelier du diocèse qui font débat. In extremis, ce dernier a quand même consenti, le week-end du 15 août, à revenir sur ce choix calami
Analyse
Promotion d’un prêtre condamné pour viol : l’affaire Kerimel-Spina révèle les fractures du catholicisme français
Article réservé aux abonnés
L’archevêque de Toulouse Guy de Kerimel le 8 juin. (Pat Batard/Hans Lucas. AFP)
publié aujourd'hui à 11h57
Dans la même rubrique