A Gaza, la petite communauté chrétienne d’environ 1 000 fidèles a décidé, d’après des sources concordantes, de rester dans la ville malgré l’annonce d’une attaque imminente de l’armée israélienne et l’ultimatum fixé par l’Etat hébreu qui demande que la population se replie au sud de l’enclave palestinienne. «Pratiquement tous ont choisi de rester, considérant que c’est plus sûr car la situation est partout de plus en plus délicate», a expliqué lundi, à des journalistes italiens, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, le patriarche latin de Jérusalem, la plus haute autorité catholique dans la région. «Se déplacer est très dangereux car il y a beaucoup de morts pendant ces transferts et les endroits pour trouver refuge sont déjà débordés. Il n’y a nulle part où aller», a-t-il ajouté.
Ces informations sont concordantes avec celles reçues, le week-end dernier, par Mgr Pascal Gollnisch, le directeur de l’Œuvre d’Orient, un organisme catholique qui soutient, notamment financièrement, les chrétiens d’Orient depuis le XIXe siècle.