Tout est parti des Etats-Unis, nous apprend Courrier international : le 10 janvier, «une jeune Américaine qui travaillait dans la tech […] a enregistré et diffusé sur TikTok un entretien de licenciement sur Zoom. Elle a ainsi perdu son travail en direct et devant des millions de spectateurs. Depuis, sa mésaventure est devenue virale et le hashtag #layoffs, “licenciements” en anglais, a recueilli plus de 366 millions de vues, note la BBC.» Et la BBC décrypte le phénomène. «Pour le site britannique, le fait de se filmer en train d’être licencié reflète un changement dans les pratiques professionnelles : d’une part, les employeurs ont de plus en plus recours à la vidéoconférence, y compris pour ce type d’annonce ; d’autre part, les employés n’hésitent plus à rendre public ce qu’ils considèrent comme abusif.» La démarche serait donc une forme de dénonciation de l’univers impitoyable du salariat, en même temps qu’une façon de susciter la compassion et la solidarité.
Une épreuve susceptible de provoquer une blessure psychologique majeure
Alors, on peut tiquer, trouver glauque et indécent ce drama dolorosa. Y voir une énième déclinaison de l