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A Lyon, l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux dans la tempête

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En Rhône-Alpes, une quarantaine de membres de la commission de conciliation et d’indemnisation des patients s’opposent au non-renouvellement de leur président par l’Oniam. Ils notent que celui-ci a «atteint en 2024 un ratio historique d’indemnisation des victimes».
L’Oniam a notamment fait beaucoup pour les victimes du Mediator et de la Dépakine, et traite également depuis le Covid les éventuels ratés liés à la vaccination. (Thomas Samson/AFP)
par Maïté Darnault, correspondante à Lyon
publié le 23 juin 2025 à 13h02

L’alerte est collective. Et elle détonne dans cet univers policé, dont la matière est éminemment humaine. Créé en 2002, l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) est une originalité française. Sa raison d’être : favoriser un règlement à l’amiable pour que des patients et leur entourage puissent obtenir réparation. En plus de vingt ans, elle a permis de compenser en nombre croissant des drames individuels et familiaux, survenus lors de prises en charge médicales erronées, infructueuses ou aux conséquences imprévues.

L’Oniam a notamment fait beaucoup pour les victimes du Mediator et de la Dépakine, et traite depuis le Covid les éventuels ratés liés à la vaccination. Mais aujourd’hui, le foncti