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Pass sanitaire

Un répit pour les narines des adolescents

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La pandémie de Covid-19 en Francedossier
De nombreuses familles s’inquiétaient de vacances gâchées, avant que l’alerte ne soit levée : les 12-17 ans obtiennent un sursis jusqu’au 30 août pour le pass sanitaire.
En avril, devant un collège parisien. (Denis Allard/Libération)
publié le 13 juillet 2021 à 20h08
(mis à jour le 13 juillet 2021 à 21h12)

«Nos enfants vont devoir courber l’échine tout l’été.» Rodrigo Arenas, porte-parole de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), avait du mal mardi à encaisser les nouvelles annonces d’Emmanuel Macron. Alors que son organisation milite depuis des mois pour plus de transparence et d’anticipation sur la campagne de vaccination des jeunes, le chef de l’Etat a joué au chamboule-tout avec le calendrier estival, en annonçant l’extension du pass sanitaire aux lieux de loisirs, de culture et aux événements réunissant plus de 50 personnes. En août, ce sera au tour des cafés, restaurants, centres commerciaux et établissements médicaux de voir leur accès conditionné à la présentation de ce document. De quoi faire réagir les parents d’adolescents pour la plupart encore non vaccinés, et inquiets de voir leurs vacances perturbées par l’obligation de faire des tests après une année déjà fortement marquée par le Covid-19. Mardi soir, le ministre de la Santé Olivier Véran a néanmoins repoussé au 30 août la mise en place du pass sanitaire pour les 12-17 ans.

Annoncée le 15 juin par la Haute autorité de santé (HAS), au milieu des épreuves du baccalauréat et du brevet, la campagne de vaccination des 12-17 ans n’a pas encore décollé. Avec 15,2% de jeunes ayant reçu une première dose et seulement 2,23% complètement vaccinés, de