Explications de gravure en perspective entre le gouvernement et les acteurs de la filière du médicament. Ce vendredi 10 novembre, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, et son homologue de l’Industrie, Roland Lescure, réunissent laboratoires pharmaceutiques, grossistes-répartiteurs et représentants des pharmaciens pour tenter d’identifier la part de responsabilité de chacun dans les pénuries à répétition. «L’objectif de la réunion, c’est de comprendre ce qui cloche dans la chaîne de distribution, et lister les actions à mener pour lever les blocages», précise l’entourage de Rousseau. Car le locataire de l’avenue de Ségur en est désormais convaincu : les difficultés que rencontrent les Français à se procurer certains médicaments essentiels ne sont pas toutes dues à une insuffisance de production. L’actuel gros bug sur l’amoxicilline, l’antibiotique le plus couramment prescrit contre les infections d’origine bactérienne, notamment ORL, en atteste.
Avec ce médicament-là, Rousseau pensait pourtant avoir la paix. La hausse de 10 % du prix (réglementé) de l’amoxicilline accordée par l’Etat