On le voit peu, on l’entend peu. A la différence de son prédécesseur, Martin Hirsch, Nicolas Revel se montre discret, ne courant pas les matinales pour commenter la situation du moment. Haut fonctionnaire, ancien directeur de l’Assurance maladie et ex-directeur de cabinet de Jean Castex à Matignon, il va bientôt fêter sa première année à la tête du plus grand CHU d’Europe, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Et le pire n’est donc pas arrivé. Ceux qui prévoyaient l’effondrement des hôpitaux parisiens devront attendre encore un petit peu.
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Indéniablement, en tout cas à Paris, il y a comme une éclaircie. Dans les couloirs de l’AP-HP, l’air du temps est, de fait, un peu moins gris, un peu moins sombre. «Aujourd’hui, Nicolas Revel est le meilleur que l’on pouvait avoir à [notre] tête», lâche même à Libération le professeur André Grimaldi, figure emblématique du lieu, hier opposant farouche aux politiques hospitalières reposant sur la rigueur et la tarification à l’activité (T2A). Quant au docteur Patrick Pelloux,