Cette fois-ci, cela a commencé en Chine. Pour changer. Des informations ont d’abord filtré sur les réseaux sociaux, faisant état de pneumopathies chez les enfants, de centres de santé pris d’assaut, d’hôpitaux surchargés dans lesquels les jeunes patients, pris de toux et d’une forte fièvre, attendaient de longues heures avant d’être pris en charge et traités par perfusion. Ces informations ont été repérées par le Program for Monitoring Emerging Diseases (ProMED), un programme indépendant de surveillance géré par l’International Society for Infectious Diseases.
Et cette fois-ci, pour changer, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a immédiatement demandé au Parti communiste chinois des informations complémentaires sur ces nouveaux clusters, et ce publiquement. Le souvenir des premières semaines du Covid pendant lesquelles le gouvernement chinois avait baladé l’agence sanitaire, de louvoiements en communiqués rassuristes était encore trop frais, la pression internationale trop forte, pour rejouer l’habituelle partition feutrée des petits arrangements entre amis, entre l’OMS et les grandes puissances.
Et c’est à cette occasion que, dans un pays légitimement fier de son ministère de la Santé et de la Prévention, et de sa culture du masque, nous avons appris que nous faisions aussi face en France depuis quelq