La France est lourdement endettée. «Nous ne produisons pas assez», assène François Bayrou. Et tant de choses freinent notre compétitivité, ce graal ultime du néolibéralisme. Les normes environnementales européennes, qu’il faudrait voir à limiter au plus vite selon Emmanuel Macron. Et le serpent de mer du déficit de la Sécurité sociale, perpétuellement ressorti pour culpabiliser les Français.
Les comptes sont dans le rouge, Catherine Vautrin sonne l’alarme et annonce à l’Assemblée nationale que le gouvernement prévoit 1,7 milliard d’euros d’économies sur les dépenses de santé en 2025, en réponse au «dérapage» constaté sur les premiers mois de l’année. Les revalorisations prévues début juillet, négociées dans la convention avec les spécialités médicales considérées comme «les plus en souffrance», dont les gériatres, les pédiatres, les psychiatres, (la santé mentale est censée être la grande cause nationale 2025, cherchez l’erreur !) et les kinésithérapeutes, sont renvoyées à l’an prochain, sans autre forme de procès.
«Nous avons parfaitement