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Au cœur d’un scandale sanitaire au Japon, la levure de riz rouge est aussi vendue en France malgré les alertes

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Si la levure commercialisée par l’entreprise japonaise incriminée n’est a priori pas importée en France, d’autres compléments alimentaires de ce type sont vendus. Ses effets indésirables les ont placés dans les radars des autorités françaises et européennes depuis plusieurs années.
Un pot de levure de riz rouge dans un étal de compléments alimentaires. (Garo/Phanie. AFP)
publié le 4 avril 2024 à 17h37

Elle couvre les unes de la presse japonaise depuis plusieurs jours et on la trouve aussi en vente en France : la levure de riz rouge. On soupçonne des compléments alimentaires à base de cet ingrédient d’être liés à la mort de cinq personnes au Japon et à l’hospitalisation de 157 autres. Depuis le 25 mars, les rapports se sont enchaînés de jour en jour, avec un nombre de victimes toujours plus important. L’ombre d’un scandale sanitaire plane sur le sol nippon : les autorités sanitaires mènent une enquête, en collaboration avec l’entreprise qui commercialise ces produits, Kobayashi Pharmaceutical.

La menace rodait depuis plusieurs semaines déjà : l’entreprise avait reçu dès le 15 janvier des plaintes de clients sur des problèmes rénaux. Trois gammes ont été rappelées par l’entreprise mi-mars. D’autres compagnies en ont fait de même sur d’autres produits – Kobayashi Pharmaceutical a indiqué fournir 50 autres entreprises au Japon, et deux à Taiwan. Ces rappels concernent aussi des denrées alimentaires, entre pâte de miso, saké pétillant, assaisonnement pour salade…

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