Agnès Buzyn convoquée avant une possible mise en examen. Agnès Buzyn, ministre de la Santé qui avait démissionné mi-février 2020 au début de l’épidémie de Covid-19, est convoquée ce vendredi à la Cour de justice de la République (CJR) à Paris en vue d’une possible mise en examen, a appris l’AFP ce jeudi de source judiciaire, confirmant une information du journal le Monde. Cette convocation à la CJR, seule juridiction habilitée à juger des ministres dans l’exercice de leur fonction, a lieu dans le cadre de l’enquête menée depuis juillet 2020 sur la manière dont le gouvernement a géré cette épidémie. Selon le Monde, les juges viseraient notamment l’absence d’anticipation du ministère de la Santé face à l’arrivée du virus. Elle pourrait ainsi être mise en examen pour «abstention volontaire de combattre un sinistre», ainsi que pour «mise en danger de la vie d’autrui».
Le Parlement vote la prolongation de l’état d’urgence sanitaire en outre-mer. Le Sénat a voté la prolongation de l’état d’urgence sanitaire en Outre-mer jusqu’au 15 novembre. La Guadeloupe, la Martinique, Saint-Barthélemy et Saint-Martin dans les Antilles, ainsi que la Guyane, La Réunion, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie sont concernées. En Martinique, l’incidence «reste très élevée, à 419 cas pour 100 000 habitants» et «78 patients sont toujours en soins critiques», a-t-il indiqué. En Guadeloupe, «le taux d’incidence reste extrêmement élevé, à 520 cas pour 100 000 habitants» et 54 personnes sont en soins critiques. En Polynésie française, «l’épidémie a atteint son pic avec un taux d’incidence de plus de 2 860 cas pour 100 000 habitants», 375 malades du Covid sont hospitalisés, dont 44 en réanimation. En Guyane, «l’impact hospitalier est jusqu’à présent contenu, mais nous devons restés très vigilants au regard de la faible couverture vaccinale». A La Réunion, les indicateurs sont en «baisse», mais «une extrême vigilance reste de mise».
Pour les 12-17 ans, la campagne de vaccination, c’est maintenant. Ce jeudi matin marquait les débuts de la campagne vaccinale chez les adolescents dans plusieurs établissements scolaires de Seine-Saint-Denis. Un département où cette tranche d’âge est à la traîne sur la vaccination. Une fois n’est pas coutume, Bally devra rattraper son cours d’histoire-géo. Son professeur ne lui reprochera pas son absence ce jeudi matin : tout juste rentré en quatrième au collège René-Descartes, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), cet élève de 13 ans faisait partie des volontaires pour se faire vacciner au sein de son établissement. Plus précisément dans le gymnase qui jouxte le collège, dans le cadre d’une opération associant notamment le conseil départemental et l’Education nationale. Notre reportage.
Le pass sanitaire obligatoire pour les soirées étudiantes. Si le pass n’est pas exigé pour la reprise, jeudi, des cours et des activités sur les campus universitaires, le sésame sera obligatoire pour faire la fête, a confirmé la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal ce jeudi. «Nous avons décidé de ne pas interdire ces évènements, ce qui aurait pu générer des fêtes sauvages où aucun contrôle des mesures sanitaires n’est possible. Et c’est ce qui a parfois eu lieu l’an dernier», a précisé la ministre. Les soirées et week-end d’intégration devront être déclarés au préalable auprès du chef d’établissement. Une jauge maximale de 75 % de la capacité d’accueil devra être respectée pour ces fêtes, où le port du masque ne sera pas obligatoire mais recommandé.
Vers un futur vaccin français par voie nasale ? L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et l’université de Tours ont déposé ce jeudi un brevet pour un vaccin par voie nasale. Les résultats prometteurs sur les animaux le seront-ils pour l’homme ? Selon les chercheurs, les tests pré-cliniques de ce vaccin à base de protéines virales, encapsulées dans des nano-particules à base d’amidon et de lipides, ont montré des résultats positifs sur des souris et des hamsters dorés. Selon l’université de Tours et l’Inrae, la plus-value de ce vaccin réside dans sa capacité à couper la transmission entre individus, en agissant directement sur la muqueuse nasale. Plus de détails dans notre article.
La crise sanitaire aggrave les difficultés financières des Français. C’est la conclusion du baromètre annuel du Secours populaire publié ce jeudi. Quelque 32 % des Français déclarent cette année avoir eu du mal à payer leur loyer, contre 25 % en 2020 et 28 % en 2019. L’étude, réalisée par l’institut Ipsos, a été réalisée auprès de 1 000 individus âgés de 16 ans et plus. De même, 30 % des personnes interrogées disent peiner à se procurer une «alimentation saine permettant de faire trois repas par jour», contre 23 % l’année dernière et 25 % un an plus tôt. Toujours selon l’étude, 45 % des Français ont subi une perte de revenus pendant la crise sanitaire. Ce chiffre grimpe à 58 % chez les personnes vivant sous le seuil de pauvreté. «La crise sanitaire a accéléré la précarisation des plus fragiles. Les personnes dont la situation était viable mais pas simple ont basculé dans la pauvreté. Et ceux qui étaient déjà pauvres se sont encore enfoncés», a précisé Henriette Steinberg, la secrétaire générale du Secours populaire.
Joe Biden annonce un nouveau plan de lutte contre le Covid-19. Un plan en six volets à l’heure où les écoles doivent rouvrir dans le pays. Les Etats-Unis font face à une nouvelle flambée de cas de Covid-19 en raison du variant delta. Sa stratégie vise aussi bien le secteur public que privé et concernera également la vaccination qui n’avance pas assez vite au goût des autorités de santé. Le président des Etats-Unis a ainsi décidé de rendre obligatoire la vaccination pour les employés fédéraux. Impossible désormais d’éviter la seringue en se faisant chatouiller régulièrement la narine au moyen d’un test. Des millions de sous-traitants employés par les agences fédérales sont également concernés. Dans le pays, 53,3 % de la population est entièrement vaccinée, selon les autorités sanitaires. Les Etats-Unis reste le pays ayant enregistré le plus de décès liés au nouveau coronavirus, avec près de 653 000 morts.
Sydney promet la levée des restrictions pour inciter à la vaccination contre le Covid. Les habitants de Sydney, confinés depuis dix semaines, pourraient goûter à nouveau en octobre au plaisir de boire une bière dans un pub, reprendre la salle de sport ou bien se faire couper les tifs. A une condition : le taux de personnes entièrement vaccinées contre le Covid-19 doit dans un premier temps atteindre 70 %, ont annoncé jeudi les autorités. Aucune date précise n’a été donnée mais les chiffres laissent penser que cela pourrait intervenir en octobre, soit après environ quatre mois de confinement. «Un repas avec des proches ou un verre avec des amis est à portée de main», a promis le vice-Premier ministre, John Barilaro. Une lueur d’espoir pour plus de cinq millions d’habitants. Les salons de coiffure, les salles de sport, les restaurants et les cinémas pourraient également rouvrir, et les élèves retourner à l’école à partir du 25 octobre. Cette annonce intervient alors que la Nouvelle-Galles du Sud a enregistré jeudi 1 405 nouveaux cas et que des médecins redoutent une pression croissante sur les hôpitaux. Cette annonce intervient alors que le Premier ministre Scott Morrison a reconnu le «sacrifice» consenti par des dizaines de milliers d’Australiens vivant à l’étranger et qui n’ont pas pu rentrer dans leur pays.
Pour l’OMS, toujours pas de troisième dose. Une nouvelle fois, l’OMS a demandé à ce que les personnes vaccinées contre le Covid-19 ne reçoivent pas de troisième dose. L’objectif : envoyer les fioles dans les pays pauvres qui n’ont pu immuniser qu’une infime partie de leur population. «Je ne resterai pas silencieux lorsque les entreprises et les pays qui contrôlent l’approvisionnement mondial en vaccins pensent que les pauvres du monde doivent se contenter des restes», a souligné son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus.