«Métro, boules, dodo, changez de routine, pratiquez l’autopalpation» : en novembre, des affiches grand format interpelleront les Parisiens à la station de métro Bourse, pas choisie au hasard par l’association de patients Cerhom. C’est elle qui a organisé cette campagne de sensibilisation aux cancers du testicule et de la prostate, et non l’Etat, comme on pourrait le penser. «Nous utilisons l’humour pour dédramatiser, commente son président, Olivier Jérôme, 54 ans, à qui il a été diagnostiqué un cancer quand il en avait 30. A l’occasion de Movember [mois de sensibilisation à des maladies masculines, en novembre, ndlr], nous essayons de pallier ce que les pouvoirs publics ne veulent pas faire pour alerter et pousser les hommes à aller se faire diagnostiquer.»
Et pour cause, les autorités de santé ne recommandent pas de dépistage systématique du cancer de la prostate chez