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Interview

Cas de grippe aviaire : «Le signal d’alarme serait une transmission d’humain à humain»

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La biodiversitédossier
Alors que le virus circule de manière intense depuis des années chez les animaux sauvages et domestiques, des cas humains isolés, rares, continuent d’être rapportés, comme au Royaume-Uni le 27 janvier. La responsable du Centre national de référence des virus respiratoires, de l’Institut Pasteur, revient pour «Libé» sur la situation.
Le 15 janvier 2025, à Ilshofen (Bade-Wurtemberg), en Allemagne. En raison de l'apparition de la grippe aviaire dans le district de Schwäbisch Hall, 50 000 animaux doivent être abattus. ( Jason Tschepljakow/dpa Picture-Alliance. AFP)
publié le 29 janvier 2025 à 16h39

Un nouveau cas humain de grippe aviaire (H5N1), bénin, a été rapporté le 27 janvier au Royaume-Uni ; le lendemain, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé qu’une autre souche (H5N9) a été trouvée pour la première fois aux Etats-Unis, au sein d’un élevage de canards en Californie. Début janvier, un homme est mort outre-Atlantique, il s’agit du premier décès lié à la souche H5N1 – il souffrait par ailleurs de graves problèmes de santé.

Voilà des années que la grippe aviaire ravage la faune sauvage et se répand dans les élevages. Des centaines d’espèces d’oiseaux, des dizaines de mammifères sont touchées. Mais en plus du ravage écologique et des dégâts financiers pour les éleveurs, la maladie pourrait-elle menacer à grande échelle la santé humaine ?

Responsable à l’Institut Pasteur du Centre national de référence des virus des infections respiratoires,