Un nouveau cas humain de grippe aviaire (H5N1), bénin, a été rapporté le 27 janvier au Royaume-Uni ; le lendemain, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé qu’une autre souche (H5N9) a été trouvée pour la première fois aux Etats-Unis, au sein d’un élevage de canards en Californie. Début janvier, un homme est mort outre-Atlantique, il s’agit du premier décès lié à la souche H5N1 – il souffrait par ailleurs de graves problèmes de santé.
Voilà des années que la grippe aviaire ravage la faune sauvage et se répand dans les élevages. Des centaines d’espèces d’oiseaux, des dizaines de mammifères sont touchées. Mais en plus du ravage écologique et des dégâts financiers pour les éleveurs, la maladie pourrait-elle menacer à grande échelle la santé humaine ?
Responsable à l’Institut Pasteur du Centre national de référence des virus des infections respiratoires,