Selon Jean Castex, «les variants [sud-africain et brésilien du Covid-19] sont très peu nombreux et ont tendance à régresser». Mais nous sommes bien en peine de trouver les données sur lesquelles le Premier ministre se base pour lâcher cette petite phrase lors de son déplacement à l’aéroport de Roissy.
Quelques heures après sa sortie, Rémi Salomon, président de la commission médicale d’établissement de l’AP-HP, cassait l’ambiance dans un tweet, évoquant une «inquiétante évolution des variants brésilien (P1) et sud-africain en Ile-de-France». Sur son graphique, on voit bien la part des variants augmenter légèrement au niveau national et fortement dans la région francilienne.
Inquiétante évolution des variants brésilien (P1) et sud-africain en IdF. Il faut attendre le séquençage pour distinguer ces 2 variants dont on connait encore mal la transmissibilité relative face au britannique mais le P1 semble plus contagieux. Et l'indien, pas encore détecté. pic.twitter.com/f5ZIRWlFT2
— Rémi Salomon (@RemiSalomon) April 25, 2021
Cette courbe à la hausse, tirée du site de partage des données de Santé publique France appelé Géodes, est elle-même contredite par le dernier point épidémiologique du 22 avril, dans lequel il est écrit que la proportion des «suspicions de variant 20H /501Y.V2 [sud-africain, ndlr] ou 20J /501Y.V3 [brésilien]» est stable et représente «4,2 %» des échantillons.
Sortie non sourcée
Pour avoir un