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Billet

Catherine Laborde et Charles Biétry, soutiens précieux face à la solitude des maladies dégénératives

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La présentatrice météo morte ce mardi avait parlé publiquement de la maladie à corps de Lewy dont elle souffrait. Le journaliste sportif documente la maladie de Charcot, qui l’affaiblit toujours plus. Une manière de faire société, solidaire.
Charles Biétry au Stade de France en 2014 et Catherine Laborde à Paris en 2003. (JM Hervio. DPPI. AFP / Jean-Loup Gautreau. AFP)
publié le 28 janvier 2025 à 20h13

Sa famille l’a annoncé ce mardi matin : ancienne présentatrice de la météo sur TF1, Catherine Laborde est morte. Elle avait 73 ans. Ceux qui ont grandi avec la télévision plutôt qu’avec les réseaux sociaux – on en est – en auront au minimum un pincement au palpitant. Catherine Laborde, qui a officié devant les cartes de 1988 à 2017 après avoir joué au théâtre et au cinéma, nous parlait soleil, nuages, précipitations, avec une suavité joyeuse. Brune à coupe courte dans un job où le brushing californien abonde, plus femme d’à côté que bimbo, elle véhiculait quelque chose de distingué, pimpant et doux à la fois. Ses adieux à la lucarne avaient scellé notre affection, avec ce «Vous m’oublierez, moi non».

Puis Catherine Laborde était entrée dans le dur, et en avait témoigné. On avait alors appris l’existence de la maladie à corps de Lewy, calamité neurodégénérative de la famille des Parkinson et Alzheimer. Au programme, des troubles cognitifs (altération de la mémoire, de l’attention, de la concentration, hallucinations visuelles et auditives) et moteurs (ralentissement, rigidité, tremblements, lenteur, perte d’équilibre…), avec pour acmé