Depuis l’annonce du pass sanitaire, les chiffres de vaccination qui stagnaient depuis les diverses annonces contre-productives d’Olivier Véran début juin, – «dérogation» permettant d’allonger le délai entre deux injections à huit semaines, impossibilité de pratiquer la deuxième dose dans un centre différent – ont largement augmenté. Mais, de l’aveu même de nombreux médecins, infirmiers ou bénévoles impliqués dans la vaccination, le caractère contraignant des mesures mises en place a profondément modifié l’ambiance en centre de vaccination. Florilège de témoignages :
«Depuis l’allocution de Macron, ce qui a changé c’est la venue au centre de gens qui avaient peur, qui avaient annulé un rendez-vous au dernier moment et qui, trois jours après, demandent un rendez-vous en urgence. Il y a aussi des gens qui sont vraiment en panique parce qu’ils sont venus se faire vacciner par obligation et puis, une fois l’injection faite, le stress diminue d’un coup. Ce qui a changé aussi c’est que, dans notre ville, les vaccinateurs sont connus, ils sont inondés de demandes sur leur téléphone personnel parce qu’il n’y a pas de place