Menu
Libération
Recherche

Contraception féminine : le gel vaginal franchit un col

Article réservé aux abonnés
Une équipe suédoise travaille sur un gel contraceptif capable d’épaissir la glaire cervicale produite par l’utérus. Les tests précliniques sont prometteurs, le produit a bloqué le passage de 98 % de spermatozoïdes.
Le stérilet en cuivre, les capes cervicales, les spermicides et les préservatifs sont les méthodes non hormonales actuellement disponibles. (Science Photo Library /. AFP)
publié le 7 décembre 2022 à 6h45

Au revoir les migraines, la rétention d’eau, et les sautes d’humeur, bonjour la libido. Les témoignages des femmes qui ont arrêté la pilule se multiplient sur les réseaux sociaux. Elles sont de plus en plus nombreuses à ne pas vouloir porter le poids des hormones. Néanmoins la question demeure la même : quelle contraception choisir ? Beaucoup se tournent vers le stérilet en cuivre. Une alternative inenvisageable pour celles qui souffrent déjà de règles douloureuses. Sans parler des effets nocifs de la pilule. Mise en cause par son lien avec des thromboses, des embolies ou encore des accidents vasculaires cérébraux. En 2013, la pilule Diane-35 avait été suspendue du marché à cause d’un risque accru de formation de caillots sanguins.

Après un ras-le-bol crié par un grand nombre des femmes et un appel à développer la contraception masculine, la recherche d’autres solutions semble se développer. Actuellement, une équipe de chercheurs du KTH Royal Institute of Technology, en Suède, travaille sur le développement d’un gel contraceptif non hormonal qui épargnerait aux femmes les effets indésirables de la pilule. A la différence des spermicides – qui tuent les spermatozoïdes –, ce gel agirait en épaississant la glaire cervicale, sécrétion produite par l’utérus et qui fait office de barrière entr