Depuis le début de la journée, les images des blindés et camions de gendarmerie prenant place çà et là dans la capitale circulaient en nombre sur les canaux Telegram. Paris et le préfet de police Didier Lallement se préparaient, à leur manière, à accueillir le «convoi de la liberté», ce grand défilé de voitures visant à dénoncer le pass vaccinal et la politique du gouvernement. Entrera ? Entrera pas ? Sur les réseaux sociaux aussi bien que sur les chaînes d’informations en continu, on se demandait si le long cortège allait réussir à franchir la barrière du périph malgré l’interdiction officielle.
Des centaines de bagnoles, repeintes pour l’occasion aux couleurs bleu blanc rouge ou siglées «liberté», le centre de la capitale n’en aura finalement rien vu ce vendredi après-midi. Sous l’imposant lion de Belfort de la place Denfert-Rochereau, quelques centaines de personnes se sont pourtant réunies pour saluer le cortège, à l’appel de Florian Philippot. Le président des Patriotes, l’un des négationnistes en chef de la pandémie, est un récupérateur hors pair quand il s’agit de surfer sur un mouvement po