Les ministres de la Santé changent, le Covid-19 reste. Après Agnès Buzyn et Olivier Véran, au tour de Brigitte Bourguignon de gérer la pire épidémie que l’on ait connue depuis des décennies. Certes, la vague actuelle due au sous-lignage BA.2 du variant omicron est en train de diminuer. Le nombre de cas quotidiens arrive doucement à 30 000 (en moyenne sur sept jours glissants) et le nombre de personnes hospitalisées est sous la barre des 20 000. Mais ces bons chiffres ne signifient pas que tout est fini.
Des sursauts épidémiques sont à attendre, qu’ils soient dus aux sous-lignages d’omicron BA.4 et BA.5 identifiés en Afrique du Sud ou à un nouveau variant qui ne manquera pas d’apparaître dans le futur. Des centaines de milliers d’immunodéprimés et de personnes âgées sont toujours à risque de mourir du Sars-CoV-2. Sans parler des conséquences à long terme du virus qui restent mal connues et dont la hausse des hépatites juvéniles pourrait être un exemple. Bref, l’ép