La semaine dernière, 12 millions de dépistages du Covid-19, toutes techniques confondues, ont été réalisés selon le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Mais entre autotests distribués en pagaille et parents essayant tant bien que mal d’insérer des écouvillons dans les narines de leurs enfants, il y a beaucoup, d’incompréhensions, de mauvaise utilisation et de résultats mal interprétés.
Selon Maxime Saule, biologiste médical dans un laboratoire bordelais, le protocole actuel, basé sur des autotests pour les cas contact, «va conduire à une sous-détection des personnes positives». Il invite à ne pas trop se fier aux résultats de ces derniers. Leur grand taux d’erreur risque de donner «un faux sentiment de confiance», confie-t-il.
Les autotests doivent être réalisés quand on est cas contact. Quelle fiabilité peut-on accorder à ces analyses ?
Je ne peux pas répondre rigoureusement. Il y a des dizaines de fournisseurs qui ne sont pas de qualité équivalente. Le problème, c’est que ces tests ne sont pas évalués avant d’être mis sur le marché. Ils doivent juste garantir qu’ils répondent aux exigences de la Haute Autorité de santé…
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