Elles incarnent, à l’image des 80 ans et plus, le point de faiblesse de la politique de vaccination contre le Covid-19 en France. Les personnes souffrant de troubles psychiatriques représentent, aujourd’hui, l’une des catégories de population aux couvertures vaccinales les moins abouties, alors même que leur vulnérabilité les met particulièrement en danger face à la maladie. L’alerte a été émise ce mois-ci après la publication de données par l’Assurance maladie. «Nous avons un message à faire passer à ces populations-là, à leurs proches et aux professionnels de santé qui les suivent, pour qu’il y ait une réelle mobilisation», a réagi le ministère de la Santé, lors d’un point presse le 1er février.
«Il est plus que jamais indispensable d’accroître le taux de couverture vaccinale des populations à risque de formes sévères de Covid-19, et donc des personnes souffrant de maladies psychiatriques», a alerté de son côté la fondation FondaMental, dans un communiqué le 7 février. «Les pouvoirs publics doivent vite agir. Il faut communiquer fort autour de cet enjeu pour remobiliser les équipes médicales, mais aussi sensibiliser les personnes elles-mêmes, ainsi que leurs proches», complète auprès de Libération sa directrice, cheffe du service de psychiatrie à l’hôpi