Menu
Libération
Encore un effort

Covid-19 : une prime mensuelle de 100 euros pour les infirmiers des services de soins critiques

Au lendemain des nouvelles annonces du gouvernement pour lutter contre la flambée de l’épidémie, le Premier ministre a annoncé une prime de 100 euros pour les infirmiers en réanimation et dans les services de soins critiques.
Soins intensifs au Centre cardiologique du Nord en mars 2020. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 28 décembre 2021 à 11h28

Depuis deux ans, ils sont sur tous les fronts, accaparés par le Covid-19. Lors d’une visite dans un service de réanimation de Créteil, le Premier ministre Jean Castex a annoncé mardi une prime mensuelle de 100 euros nets pour les infirmiers et infirmières des services de soins critiques et de réanimation dès janvier.

Cette revalorisation salariale concerne environ 24 000 personnes selon le chef du gouvernement. «Ces services exigent une qualification, une technicité tout à fait forte et la difficulté de cette tâche peut nuire à l’attractivité dans ces services», a expliqué le Premier ministre lors de sa visite, accompagné par le ministre de la Santé, Olivier Véran. Il a également précisé que son «intention [était] de suivre les orientations» d’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur le sujet, un texte qui sera présenté la semaine prochaine par Olivier Véran.

«Nous allons mettre en œuvre dès le mois de janvier 2022 l’une des mesures fortes que propose ce rapport, qui est d’accorder pour les infirmières de ces services de soins critiques, ça fait quand même 24 000 environ en France, une prime reconnaissant cette spécificité, cette technicité, de 100 euros par mois, qui sera donc versée dès janvier», a-t-il ajouté.

«C’est, dans le prolongement des efforts que la nation fait au titre du Ségur de la santé, une reconnaissance indispensable pour ces services dont on a évidemment éminemment besoin plus que jamais dans la crise actuelle que nous traversons avec l’arrivée du variant omicron», a indiqué le chef du gouvernement, qui a insisté une nouvelle fois sur l’importance de la vaccination. Le 3 décembre dernier, les professionnels de santé ont manifesté en France. Urgentistes, infirmières, internes, tous ont dénoncé la crise qui frappe l’hôpital public et le manque de moyens.

L’annonce de cette revalorisation salariale survient au lendemain de nouvelles mesures du gouvernement, qui a sorti lundi soir un petit extincteur face à l’embrasement omicron. Au terme d’un nouveau Conseil de défense sanitaire, le Premier ministre, Jean Castex, a présenté la réponse «proportionnée» de l’exécutif.