Covid et affections respiratoires : l’Etat ne manque pas d’air

A chaque prise de parole, le ministre de la Santé et de la Prévention exhorte les Français à respecter les mesures barrières, sans lui-même réinstaurer le port du masque sur les lieux de soins qui fonctionnent comme autant d’incubateurs iatrogènes, et à se vacciner car «les épidémies pourraient repartir», alors que le Covid circule largement depuis plusieurs semaines. Une évidence que l’abandon des tests et le faible nombre de recueils des eaux usées ne permettent plus de nier. Ce double discours constant de minimisation au nom de la liberté de conscience et d’appel à la responsabilité individuelle pour masquer l’inaction gouvernementale sur la qualité de l’air en lieu clos, connaît son paroxysme avec l’injonction contradictoire aux médecins de prendre en charge les malades du Covid sans arrêt de travail «insoutenables pour les comptes publics», créant ainsi les conditions du maintien au travail lors de la phase aiguë de malades encore contaminants. Mais ces absurdités et ce double discours vantant pour la galerie une prise en charge basée sur des données scientifiques tout en mettant tout en œuvre pour en limiter les coûts, dépasse largement le cadre du Covid, comme le déplore Mathieu Delorme, 37 ans, kinésithérapeute et docteur en sciences, spécialisé en rééducation resp