Etre plus pauvre signifie, généralement et pour de nombreuses raisons, vivre en moins bonne santé. La période du Covid n’y a pas fait exception : les plus défavorisés ont eu plus de risques d’être contaminés, de faire une forme grave de la maladie ou encore d’être hospitalisés en soins critiques. Mais est-ce que ces inégalités se sont maintenues entre les murs de ces services, dans la prise en charge et le pronostic des patients ? C’est tout l’objet de l’étude que la Drees, le service statistique des ministères sociaux, publie ce jeudi 3 avril. Et sans grande surprise, ces écarts ne se sont pas arrêtés à la porte des soins critiques : leurs chiffres, produits à partir du système national des données de santé, montre que les plus pauvres ont vu leur état de santé se dégrader davantage. La différence n’est certes pas du simple au double, «mais un surrisque existe, c’est à
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Covid : dans les services de soins critiques, les plus pauvres ont eu un risque de mourir 21 % plus grand que les plus aisés
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La pandémie de Covid-19 en Francedossier
AU centre hospitalier de Tourcoing, le 27 octobre 2020. (Aimee THIRION/Photo Aimée Thirion pour Libér)
publié le 3 avril 2025 à 7h58
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