Alors que la France tombe les masques, la traque du virus s’intensifie. En complément de ses opérations de contact tracing traditionnelles, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) généralise au 1er juillet le recours à une technique d’enquête sanitaire plus approfondie, le retrotracing. Objectif : étouffer dans l’œuf les départs de feu viral. Avec le retrotracing, il ne s’agit plus d’identifier les cas contacts des individus testés positifs mais bien l’événement source de la contamination de sorte à pouvoir démarcher les personnes exposées au patient zéro. Utilisée couramment au Japon, passé maître dans l’art d’endiguer les épidémies, cette technique n’en est en France qu’à ses balbutiements. «On ne peut avoir recours au retrotracing que lorsque la vitesse de circulation virale est faible», indique le directeur général de la Cnam, Thomas Fatome. Soit moins de 5 000 contaminations par semaine. L’Hexagone n’y est que depuis peu.
Empathie et écoute active
Mais l’Ass