Dans une vidéo d’une minute, une jeune femme de dix-huit ans atteinte d’un syndrôme post-viral depuis 2019, auditionnée mardi neuf juillet par les autorités locales de Los Angeles, avec un débit verbal sportif malgré son masque FFP3, donne une définition sans appel de l’état de la santé publique aux Etats-Unis : constat du défaut de prise en charge des affections post-virales, rappel de l’impact du Covid long, notamment sur des personnes déjà vulnérables socialement, demande de disponibilité des masques avec obligation de port en lieux de soins, déploiement des moyens de prévention dans les lieux publics, blocage des tentatives d’interdiction du port du masque (comme celle en préparation à New York) pour préserver l’inclusion de tous. Et si la vidéo commence à percer dans les médias, c’est probablement parce qu’il s’agit de Violet Affleck, fille aînée de Jennifer Garner et Ben Affleck, déjà connue pour régulièrement porter un masque respiratoire en public.
Membre de l’association Winslow pour une santé publique collective et inclusive, Emmanuel Caillet, 55 ans, architecte, aborde la façon dont nous avons collectivement baissé les bras au nom du «pragmatisme» :
«Dans une chronique humoristique, le journaliste franco-portugais David Castello-Lopes rappelait qu’«à l’occasion de l’étude la plus complète réalisée sur les effets de l’alcool sur la santé, des scientifiques ont conclu que la quantité idéale d’alcool pour rester en bonne santé est… zéro». Il y a quatre ans, la F