Courant février 2020, un rassemblement évangélique de plusieurs jours à Mulhouse donnait naissance à l’un des premiers clusters français. Dans les jours suivant, nombre des 2 500 participants venus de France entière, mais aussi de Belgique, d’Allemagne et de Suisse, de retour chez eux, développaient des syndromes grippaux et contaminaient leurs proches. Depuis lors, on sait que ces événements en lieu clos, où les participants sont très proches les uns des autres, parlent, chantent, s’étreignent, sont particulièrement propices aux contaminations Covid.
Quatre ans plus tard, Catherine Vautrin inaugurait le 23 mai le nouveau centre de crises sanitaires de son ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités : «Forts des enseignements de la crise Covid, nous avons considérablement renforcé ses moyens», tweetait-elle. Quelques jours auparavant, au salon de la fonction publique, forte des enseignements de la crise Covid, la ministre se promenait sans masque dans les allées, déclarant devant les caméras à tous ceux qu’elle rencontrait : «Alors je suis très enrhumée donc comme je ne veux pas vous filer la crève, je trouve plutôt sympa de vous dire bonjour comme ça», en agitant les mains de chaque côté de sa tête.
Ras-le-bol de la population et déni généralisé
Ce n’est pas la première fois, ce ne sera pas la dernière fois, que celles et ceux qui sont supp