Il a dit vouloir «agir au bon moment, quand il le faut, par anticipation. Ni trop tôt ni trop tard». Et surtout, localement. En déplacement samedi à Nice, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a ouvert la voie, pour la première fois depuis le début de l’épidémie, à la possibilité d’un confinement localisé en métropole. Face à la situation épidémique «particulièrement inquiétante» dans la métropole niçoise et les Alpes-Maritimes, il a annoncé que des «mesures de protection supplémentaires» allaient être décidées en début de semaine. A savoir, très probablement, un renforcement du couvre-feu ou un confinement le week-end dans les zones les plus touchées du département. Faut-il s’attendre à d’autres décisions locales de ce type dans l’Hexagone, où «la situation n’est pas bonne», comme l’a admis le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dimanche ? Nice va-t-il ouvrir une brèche ? Le point sur la situation.
Pourquoi faut-il serrer la vis à Nice ?
Le nombre de personnes contaminées n’a cessé de croître depuis le 2 janvier, mais il a particulièrement augmenté la semaine dernière. 10% des tests pratiqués dans la métropole niçoise sont positifs, contre 6% au niveau national. Selon CovidTracker, le taux d’incidence dans la métropole grimpe ainsi à 751 cas pour 100 000 habitants, soit trois fois plus que la moyenne nationale, à 192 – ce qui en fait la ville la plus touchée de l’Hexagone. Le