Alerte rouge dans les hôpitaux franciliens. Mardi, la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a déclenché la phase 2 de son plan «hôpital en tension», pour tenter de résorber l’engorgement sans précédent des urgences. C’est vrai des urgences et réanimations pédiatriques, pris sous le feu de l’épidémie de bronchiolite. Mais c’est aussi vrai des urgences adultes, sans qu’il y ait cette fois vraiment d’autre raison que l’insuffisance désormais grave des capacités d’accueil hospitalières, faute de pouvoir attirer et retenir les soignants. Conséquence de l’embouteillage : la dégradation des conditions de prise en charge des petits comme des grands est patente.
«Plus de place nulle part»
L’aigu de la crise est pédiatrique. Le rebond de l’épidémie de bronchiolite, saisonnière mais d’une intensité inédite depuis dix ans, a mis de nouveau la filière sous haute tension. Selon le bulletin publié mercredi par Santé publique France, la baisse des contaminations consécutives aux vacances de la Toussaint est effacée. Dans la semaine du 14 au 20 novembre, le nombre hebdomadaire de conta