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Libé des solutions spécial 8 mars

Dans le dépistage de l’endométriose, le bond en avant des tests par la salive ou le sang

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Journée internationale des droits des femmesdossier
Une expérimentation va permettre à 25 000 femmes d’accéder gratuitement à l’Endotest. Si les médecins restent prudents, cet espoir reflète les avancées dans le dépistage et la prise en charge de la maladie.
A Bordeaux, le centre pluridisciplinaire Ifem Endo prend en charge exclusivement des patientes atteintes de d'endométriose. Ici, le 21 février 2022. (Alyson Bercuingt/Hans Lucas pour Libération)
publié le 7 mars 2025 à 20h29

Cet article est publié dans le cadre du «Libé des solutions spécial 8 mars», à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque samedi 8 et dimanche 9 mars.

Enfin. Juste un peu de salive ou de sang. Un simple test, rapide et non-invasif pourrait très bientôt diagnostiquer l’endométriose, cette maladie très invalidante et cause d’infertilité, qui affecte 10 % des femmes. Beaucoup d’entre elles errent des mois, voire des années, sans pouvoir mettre de nom sur leurs douleurs. En ce début 2025, après des recherches de plus d’une décennie et de nombreux échecs, la concrétisation de l’Endotest en France est une avancée majeure. Ce dispositif expérimental mis au point par la biotech lyonnaise Ziwig est déjà commercialisé dans des pays européens et du Moyen-Orient. Le test salivaire d’une valeur de 839 euros