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Libération
Chronique «Aux petits soins»

Dans les hôpitaux franciliens, un été chaud et incertain

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Alors que l’agence régionale de santé d’Ile-de-France annonce un plan d’action pour faire face aux problèmes liés à l’été dans les hôpitaux, sur le terrain l’inquiétude monte. En particulier en pédiatrie, où l’on attend toujours les résultats des assises qui se sont tenues il y a quelques mois.
En 2022, selon l'ARS d'Ile-de-France, le taux d’ouverture des lits pendant la période estivale était de 71% contre 75% en 2021. (Albert Facelly/Divergence)
publié le 27 juin 2023 à 7h39

Autant être prévoyant. Nous voilà à l’approche de l’été, et les autorités sanitaires s’inquiètent logiquement des «tensions estivales sur l’offre de soins», en d’autres termes de problèmes à l’hôpital avec la gestion des vacances et des lits fermés. De ce fait, l’agence régionale de santé d’Ile-de-France a publié le 15 juin «dix mesures clés pour faire face en Ile-de-France», qui privilégient «transparence, efficacité et solidarité régionale».

Comme d’'habitude, sur le papier tout est bien, tout est prêt, positionné dans de bonnes cases. Et d’abord ce rappel, pour rassurer : cela ne sera pas pire que l’année dernière. «Pendant la période estivale 2022, le nombre de passages aux urgences a été similaire aux étés précédents, avec toutefois un pic de fréquentation le 15 juillet et une demande de prise en charge soutenue chez les personnes âgées de 75 ans et plus. Les hospitalisations ont suivi la même tendance. En revanche, les tensions RH persistantes ont exercé une pression importante sur l’offre de soins. En 2022, le taux d’ouverture des lits était de 71% contre 75% en 2021.» Et, pour faciliter l’ensemble, l’agence dit achever un travail de diagnostic et d’anticipation «afin d’affiner les projections capacitaires sur les prochaines semaines. Selon les premières données