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Dans les régions en tension, des soignants sous pression

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La pandémie de Covid-19 en Francedossier
Des Alpes-Maritimes à la Moselle, «Libération» donne la parole à des acteurs du système de santé et font face à une forte présence des variants et à la montée de l’inquiétude.
A l'hôpital Pasteur à Nice, le 19 février. (Eric Gaillard/Reuters)
publié le 24 février 2021 à 21h35

Après les annonces d’un confinement le week-end à Dunkerque, ce mercredi par le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui font suite à la même décision dans les Alpes-Maritimes en début de semaine, d’autres fronts localisés de résurgence épidémique du Covid-19 se dessinent, en Moselle, en Ile-de-France et dans les Bouches-du-Rhône.

«Il y a beaucoup plus de positifs, pour beaucoup asymptomatiques»

Eric Schiltz, pharmacien à Metz et coprésident de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France en Moselle

«On ressent une grande pression en ce moment, surtout via les tests antigéniques qu’on effectue en pharmacie. Il y a beaucoup plus de positifs, pour beaucoup asymptomatiques. Ce qui ressort des discussions avec les confrères, c’est une même impression généralisée dans toutes les pharmacies du département. Pour vous donner une idée, en décembre on enregistrait un positif pour cinquante tests administrés, voire moins. Aujourd’hui, on est plutôt autour d’un ou deux positifs pour vingt tests. Donc le taux d’incidence, rien que pour nous, est en forte augmentation.

«Pour autant, c’est dur de comparer aux autres vagues, puisqu’on ne faisait pas de tests antigéniques en pharmacie avant novembre. On constate simplem