Il est 14 heures ce mardi 29 avril et la place du Panthéon, dans le cœur de Paris, est piquetée de points blancs. Des hordes d’étudiants débarquent, blouses blanches arborées fièrement, regards offensés, pancartes brandies. Sur certaines s’esquissent des mots tracés en lettres rouges : «précarité», «hôpital en souffrance», «non à la coercition». Sur d’autres émergent à la volée, parmi les visages froissés, des «gare à toi Garot». Dans le viseur de ces manifestants, la proposition de loi transpartisane portée par le député socialiste Guillaume Garot, signée par plus de 250 députés pour lutter contre les déserts médicaux, et l’un de ces articles phares : la régulation de la liberté d’installation des médecins. L’article prévoyant cette mesure
Reportage
Déserts médicaux : face à la «coercition», les étudiants en médecine manifestent pour défendre leur liberté d’installation
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Sur la place du Panthéon, ce mardi. (Cha Gonzalez/Libération)
par Sidonie Davenel
publié le 29 avril 2025 à 20h35
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