«Vous n’aimez pas votre métier, vous n’aimez pas vos patients !» C’est l’un des réquisitoires qu’ont entendus les représentants des médecins libéraux lors de leurs auditions auprès des députés du groupe de travail «transpartisan» contre les déserts médicaux, avant le vote de la proposition de loi Garot. Cette dernière fut immédiatement saluée comme «historique». «Enfin ! Après trois années de combat, nous avons voté : la régulation de l’installation… et le retour de la permanence des soins», comme le tweetait mercredi 7 mai Damien Maudet, député LFI de Haute-Vienne. Et effectivement, sur le plan politique, il s’agit d’une victoire. Réussir à présenter les médecins, qu’on applaudissait il y a cinq ans alors qu’ils affrontaient le Covid sans protection, comme des égoïstes corporatistes agglutinés sur la Côte d’Azur, est une victoire. Faire passer sous silence la responsabilité de politiques ayant pendant quarante années détruit le système de santé français au nom de dogmes économiques ultralibéraux selon lesquels diminuer le nombre de médecins diminuerait le coût social et favoriserait l’attractivité fi
Journal d'un système de santé en crise
Déserts médicaux : la responsabilité des politiques, on en parle ?
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Journal d'épidémie, par Christian Lehmanndossier
Lors d'une manifestation contre la proposition de loi Garot, à Paris, le 29 avril 2025. (Eric Broncard /AFP)
publié aujourd'hui à 8h22
Enquête Libé
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