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Interview

Déserts médicaux: en sus de son nouveau CHU à Orléans, «le Centre-Val-de-Loire doit être reconnu comme une région expérimentale»

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Le président PS de la région, François Bonneau, réagit à l’annonce par le Premier ministre de la création d’un nouveau pôle universitaire et de la transformation du centre hospitalier en Centre hospitalier universitaire.
A la maison de santé de Meung-sur-Loire (Loiret), le 7 janvier. (Albert Facelly/Libération)
publié le 23 février 2022 à 12h42

Face à la pénurie inquiétante de médecins en Centre-Val-de-Loire, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé mardi sa décision de créer un nouveau pôle universitaire sur Orléans et la transformation du centre hospitalier de la ville en CHU. S’il salue la décision du gouvernement, le président PS de la région, François Bonneau, souhaite que d’autres leviers soient actionnés pour pouvoir répondre rapidement aux difficultés «criantes» d’accès aux soins des habitants. Au niveau de sa région mais aussi au niveau national, via l’encadrement de la liberté d’installation des médecins libéraux notamment.

Pour remédier à la désertification médicale en Centre-Val-de-Loire, le Premier ministre vient d’annoncer la création un nouveau site universitaire d’enseignement de la médecine à Orléans. Une petite victoire pour vous ?

Cette annonce est très importante. Même s’il a un peu augmenté sur les cinq dernières années, le nombre d’étudiants de médecine en Centre-Val-de-Loire reste très insuffisant au regard de la population régionale. Nous formons 300 médecins alors qu’il en faudrait 500 pour retr