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Déserts médicaux: les étudiants «prêts à mobiliser» contre l’ajout d’une année d’internat en médecine générale

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En annonçant la mise en place d’une quatrième année d’internat en ambulatoire dans les déserts médicaux, le gouvernement braque les syndicats d’étudiants en médecine. Ils refusent de porter à eux seuls les défaillances du système de soin et expliquent leurs arguments à «Libération».
Le budget de la sécurité sociale pour 2023 comprendra une mesure pour allonger d’une année les études des futurs médecins généralistes. (Marie Rouge/Libération)
publié le 25 septembre 2022 à 16h30

Le gouvernement veut accélérer sur la quatrième année d’internat de médecine générale. L’information a fuité par voie de presse ce week-end : le budget de la sécurité sociale pour 2023, qui doit être présenté lundi, comprendra une mesure pour allonger d’une année les études des futurs médecins généralistes, avec une incitation pour la passer dans les déserts médicaux. «Compte tenu de la démographie médicale et de la répartition des professionnels sur le territoire, cette année de consolidation aura vocation à se dérouler en priorité en zone sous-dense», écrivent les ministres de la Santé, François Braun, et de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, dans une lettre de mission adressée aux praticiens chargés de la concertation sur ce projet. Les syndicats étudiants montent au créneau contre la réforme. «Nous sommes prêts à mobiliser tout notre réseau», prévient Raphaël Presneau, président de l’Intersyndicale nationale auton