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Mortalité

Déshydratation, troubles psychiques, sommeil perturbé… La chaleur, un fléau sanitaire invisible

L’été 2025 a encore connu de nombreux épisodes de canicule, selon le bilan publié par Météo France mardi 2 septembre. Les conséquences d’une exposition prolongée à des températures élevées sont multiples et certaines demeurent méconnues.

Au CHU de Purpan à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 19 août 2025. (Lionel Bonaventure/AFP)
Publié le 03/09/2025 à 7h12

Les vagues de chaleur tuent en silence. En Espagne, la canicule qui a sévi du 3 au 18 août a causé plus de 1 100 morts, estime l’Institut de recherche en santé publique Carlos-III. Au Royaume-Uni, le premier épisode de surchauffe de fin juin, aurait fait au moins 2 300 victimes prématurées dans douze villes européennes du 23 juin au 2 juillet, détaille le Grantham Institute. Les chercheurs soulignent que le réchauffement climatique a amplifié cette vague de chaleur de 1 à 4 °C. Dès lors, ils avancent que 1 500 de ces décès sont imputables au climat.

En France, le bilan précis de l’été, le troisième plus chaud jamais enregistré, sera bientôt connu. Santé publique France (SPF) a déjà livré une estimation de l’excès de mortalité lié au premier épisode caniculaire, celui du 19 juin au 6 juillet.