Une évolution majeure. Dans le cadre de l’application de la loi relative à la bioéthique du 2 août 2021, des milliers de gamètes seront détruits le 31 mars, tandis que les règles changent pour la conservation des embryons déjà conçus. A l’origine de ce changement, la fin de l’anonymat pour les donneuses et donneurs de spermatozoïdes et d’ovocytes. Libération fait le point sur ce qui se passera pour les familles à compter du 1er avril.
Qu’est-ce qui change ?
L’anonymat du donneur ou de la donneuse prévalait depuis la création des banques de sperme et d’ovules en 1973. Mais la loi de bioéthique de 2021 annule ce principe. Désormais, les enfants issus d’un don, s’ils le souhaitent, peuvent rechercher leur géniteur à leur majorité et accéder à des données identifiantes et non identifiantes le concernant. Désormais, les donneurs doivent obligatoirement consentir à la potentielle divulgation de leur identité. Ce lundi 31 mars, donc, tous les gamètes – des paillettes de spermatoz