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Médecine

DMLA : l’implant sous la rétine, nouvel espoir pour les patients

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Un essai clinique européen a permis à 81 % des victimes de la dégénérescence maculaire de lire à nouveau des lettres qu’ils ne distinguaient plus. Jusqu’ici, aucun traitement n’est disponible pour cette forme la plus répandue de la maladie.

Le système Prima permet de compenser les pertes causées par la pathologie. (Ferrari/Starface)
Publié le 25/10/2025 à 17h25

Une vision de moins en moins nette, faite de trous, tel un gruyère, qui grandissent jusqu’à former une tache centrale de plus en plus étendue, qu’aucune paire de lunettes ou de lentilles ne peut corriger. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est l’une des principales causes de cécité. 8 % de la population française est concernée par au moins une forme (dont certaines précoces sans handicap visuel) ; un quart des plus de 75 ans sont touchés – le nombre croît avec l’augmentation de l’espérance de vie. Mais la recherche a franchi un pas important : les résultats de l’essai clinique d’un implant, mené par 17 centres dans cinq pays européens dont la France, ont été publiés lundi 20 octobre dans The New England Journal of Medicine. Plus de 80 % des patients ont rapporté une vision améliorée. L’Inserm, Sorbonne Université et le CNRS (via l’Institut de la vision), l’hôpital fondation Adolphe-de-Rothschild et l’Hôpital national des Quinze-Vingts ont pris part à cette étude.

«C’est un pas important, qui donne l’espoir qu’à nou