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Interview

Don de gamètes : «D’ici dix à vingt ans, on pourrait créer des spermatozoïdes et ovules artificiels»

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La France fait face à une pénurie de dons de gamètes. Quelle politique mener afin d’en améliorer l’accès, et de fait, lutter plus efficacement contre l’infertilité ? Samir Hamamah, président de la Fédération française d’étude de la reproduction, plaide pour une structure unique dédiée à ces questions, et salue l’avancée de la recherche médicale.

Une injection intracytoplasmique de spermatozoïdes à l'hôpital Tenon, à Paris, en septembre 2019. (Philippe Lopez/AFP)
Par
Max Blanc
Publié le 17/09/2025 à 17h33

Alors que s’ouvre ce mercredi 17 septembre #FaitesDesParents, campagne nationale de sensibilisation au don de gamètes orchestrée par l’Agence de la biomédecine, la pénurie reste importante en France, tandis que la demande augmente. Pour le gynécologue Samir Hamamah, chef de service de biologie de la reproduction du CHU de Montpellier et président de la Fédération française d’étude de la reproduction, il faudrait communiquer plus régulièrement sur le sujet, d’autant que